Auguste Amélie de Leuchtenberg, lettres au Baron Darnay
Correspondance en français de la princesse Auguste Amélie de Bavière, duchesse de Leuchtenberg avec le baron Antoine Darnay, intendant de ses biens en France (1824 – 1841).
La publication des lettres d’Auguste Amélie de Bavière, duchesse de Leuchtenberg (1788-1851), fait redécouvrir une princesse, trop oubliée de nos jours, qui a pourtant participé à l’épopée napoléonienne. Fille du roi Maximilien Ier de Bavière, mariée à dix-huit ans, en 1806, à Eugène de Beauharnais (1781-1824), le fils aîné de l’impératrice Joséphine et fils adoptif de Napoléon, elle devient vice-reine d’Italie (1806-1814).
Après la mort d’Eugène en 1824, elle s’occupe de la liquidation de sa succession. Dans son rôle de tutrice de ses enfants mineurs, elle fait preuve d’un sens très avisé des affaires et d’une remarquable rectitude morale.
Ses lettres éclairent la façon dont elle gère la fortune familiale et notamment le domaine de Malmaison, dont l’entretien s’avère ruineux et qu’elle doit, la mort dans l’âme, se résigner à vendre. Leur lecture permet de comprendre le fonctionnement au quotidien, lourd et coûteux, d’une illustre maison princière dans la première moitié du XIXe siècle.