Théodore Géricault, éloge de la fougue

L’œuvre de Théodore Géricault (Rouen, 1791-Paris, 1824) s’est épanoui sur la courte période d’une vingtaine d’années mais a suscité des résonances immenses dans tout l’art du xixe siècle, jusqu’à aujourd’hui. D’où vient cette force révolutionnaire de sa peinture, de son dessin, de son intelligence du monde ? Sans nul doute d’une grande sincérité d’âme : du cœur au pinceau, une même fougue se manifeste. En retrouver la marque dans un trait de crayon, dans une touche de couleur ou dans le caractère d’un visage permet de cheminer dans sa création comme d’approcher sa personnalité. Le tempérament et la profonde sensibilité de Géricault, pleine de séduction, dévoilent l’essence du romantisme.